Jagger était arrivé au écuries depuis deux jours déjà et il n'avait pas encore eut le temps d'aller voir sa jument ni même le cheval qui lui avait été confié. Et effet, il avait été très prit par le rangement de sa chambre, chambre qu'il partageait d'ailleurs avec un autre élève qu'il n'avait croisé que quelques minutes.
Le jeune homme s'était levé tôt ce matin là pour ne pas perdre toute sa matinée. Il avait commencé par une demie heure de course à pieds dans les chemins alentours, en profitant pour y faire un petit repérage. En rentrant Jagger prit une bonne douche et enfila sa tenue d'équitation avant de descendre à la cuisine pour avaler un rapide petit déjeuner. Le jeune homme se contenta d'un verre de jus d'orange et d'un doonut nappé au chocolat.
D'un pas rapide le jeune irlandais traversa la cours de l'académie en direction de l'allée de boxe dans laquelle était logée la jolie alezane.
En passant devant la sellerie, le jeune homme attrapa son chariot où était entassé un nombre incalculable d'affaires. Il y avait une selle, au moins dix tapis, trois amortisseurs, deux filets, 4 sangles, 3 colliers de chasses et un bon nombre de paires de protections et de bandes. Sans oublier bien sûr les brosses, produits d'entretiens pour les pieds et la peau ou encore la trousse à pharmacie. Bref autant vous dire que l'équilibre de ce chariot est plus qu'improbable.
« Hey ma belle. » lança le brun en tirant son chariot dans l'allée. Il déposa ce dernier près de la porte du boxe de sa jument avant d'attraper le licol suspendu à l'anneau prévu à cet effet.
Souriant Jagger frappa à la porte du boxe comme pour demander la permission d'entrer à la jument. Il avait prit cette habitue et trouvait cela plus respectueux envers l'animal. Une fois entré, la belle s'approcha de son cavalier en soufflant doucement.
« Comment vas-tu? » demanda-t-il sans, bien sûr, attendre de réponse. Il passa sa main sur le chanfrein de la jument avant de lui passer le licol de cuir.
Guidant Irish dehors, Jagger prit soin d'ouvrir grand la porte pour que la jument ne s'y cogne pas. Une fois qu'il l'eut refermé il fixa la longe l'anneau grâce à un nœud de sécurité. « Bouge pas Irish. » souffla-t-il en se retournant pour attraper une bouchon ainsi qu'une brosse dure. La jument n'était pas sale bien qu'elle ait passé la journée de hier dans son pré. Il n'avait pas plut et seul de la poussière maculait sa robe.
D'un rapide coup de bouchon l'alezane fut complétement propre. Il poursuivit son pansage en démêlant les crins de la rousse avant de lui curer les sabots.
Ainsi la jument était propre, et il ne restait plus qu'à Jagger à l’arnacher. Le jeune homme commença donc par poser les guêtres et les protèges boulets à leur place respective. Il mit également des cloches au cas où puisqu'il projetait de faire une petite balade et Irish était tout a fait capable de se faire mal toute seule.
Une fois chose faite, Jagger attrapa un tapis rouge brodé au logo d'une célèbre marque d'équipement. Il le déposa sur le dos de la jument avant de mettre un amortisseur en gel transparent puis sa selle mixte par dessus le tout. Il mit ensuite la sangle sans serrer pour l'instant avant d'enfiler une paire de botte de cuir usée par leur utilisation quasiment journalière. Pour achever d'équiper sa pur-sang, Jagger lui enfila son filet à l'embouchure simple ainsi qu'une fausse bricole pour éviter que la selle ne recule durant leur excursion.
Avant de partir le jeune homme attrapa sa bombe, sa cravache et sa paire de gants. Le couple se dirigea donc vers la sortie afin de mettre le pied à l'étrier.
BALLADE
De retour de leur petite promenade dans la campagne australienne, les deux irlandais rentrèrent dans l'allée des boxes une fois que Jagger fut descendu de sa monture. Ils semblaient tous les deux avoir apprécié cette sortie.
Arrivé devant le boxe, le brun enleva le filet de sa jument pour le remplacer par le licol qui était toujours suspendu à l'anneau par la longe.
« Super ballade miss. Je sais pas trop quand je pourrais repasser. » En effet, le jeune irlandais ne savait pas quand il aurait le temps de revenir à cause de son emploi du temps chargé et du fait qu'il devait garder du temps pour monter le cheval qui lui avait été confié par le directeur.
Enlevant sa bombe il la posa sur le chariot avant de s'ébouriffer les cheveux de la main droite tout en commençant à dessangler de l'autre main avant de la poser sur le siège de sa selle.
Jagger déposa ensuite la selle ainsi que le tapis et l'amortisseur sur le chariot déjà bien remplit. Pour terminer il retira les protections pour les ranger dans le bac qui se trouvait dans le bas du chariot et qui servait de contrepoids au reste.
D'un geste lent il attrapa son bouchon pour décoller les poils séchés à cause de la sueur. Ces derniers étaient encore mouiller et passer le bouchon ne servait à rien. Le jeune homme le reposa donc à sa place avant de détacher la longe de l'anneau fixé au mur.
Il faisait beau dehors et il était aux alentours de midi. Il serait idiot de laisser les chevaux à l'intérieur. Ainsi l'irlandais guida sa monture jusqu'à son paddock où il lui retira son licol.
« A très vite Irish. » lança-t-il rapidement à l'alezane en se retournant aux écuries où il ramena son chariot dans la sellerie avant de se rentrer.